Travail à l’étranger : les dangers

Travail à l’étranger : les dangers
Comment ne pas devenir victime de l'esclavage des temps modernes ? En obtenant le maximum d'informations sur l'offre de travail, l'employeur et les intermédiaires.

C'est ce que rappelle le directeur exécutif du Centre national slovaque pour les droits de l'homme Marian Mesároš. Il souligne que les phénomènes du trafic d'êtres humains et du travail forcé sont des thèmes d'actualité dans toute l'Union Européenne : « Dans l'espoir de gagner mieux leur vie, les Slovaques partent à l'étranger sans avoir bien vérifié les sociétés étrangères pour lequelles ils doivent travailler, ni pris une assurance avant de partir. »

La base de la prévention contre un abus éventuel consiste à récolter des informations concernant l'emploi via plusieurs sources, et aussi essayer de contacter des personnes ayant occupé ce type de poste. (Bien sûr, il est important d'avoir à sa disposition les numéros de téléphone de ses proches, ainsi que les contacts des institutions qui peuvent venir en aide en cas de nécessité. Le directeur exécutif du Centre national slovaque pour les droits de l'homme recommande aussi d'avoir toujours sur soi ses documents, de ne les présenter qu'à la police ou aux services de la douane. Il faut communiquer toute perte de documents à la police locale et à l'ambassade slovaque du pays concerné. Il faut laisser une copie des papiers d'identité à la maison. )

Tant les hommes que les femmes peuvent être victimes du trafic d'êtres humains. Selon les informations de l'Organisation internationale du travail, dans la période 2002-2011, plus de 20 millions 900 mille personnes au monde ont été exploitées, dont 55 % de femmes et 45 % d'hommes.Dans son rapport Trafficking in Persons, le gouvernement des Etats-Unis estime qu'en 2013 environ 45 mille personnes au monde ont été victimes du trafic d'êtres humains, dont plus de 10 mille en Europe. Les institutions internationales soulignent que le nombre réel de victimes de ce crime punissable par la loi serait beaucoup plus élevés.

Selon les informations des organisations à but non lucratif, les jeunes Rom âgés de 18 à 35 ans sont le plus souvent victimes du trafic d'êtres humains en Slovaquie. Ils sont forcés de travailler et de se prostituer.

source : TASR

Zuzana Borovská, TASR Foto: SITA, AP

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